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La piscine naturelle :

Une piscine naturelle ou biologique, a pour principe de respecter au maximum l'ecosystème. Pour y parvenir, de nombreuses installations sont nécessaires. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la construction et l'aménagement de ce type de piscine doit respécter des règles précises et peut devenir rapidement très coûteux.

I. La construction d’une piscine naturelle.

Ce type d'installation requiert un grand nombre d'étape. On doit tout d'abord creuser le bassin et la zone de filtration, ces deux espaces délimiteront la taille de la piscine. Ensuite, le terrassement consiste à créer un sol en béton permettant de stabiliser le sol pour qu'il ne s'enfonce pas sous le poid de l'ensemble de la construction (fondation). La troisème étape est  la pose une membrane d'étanchéité pour empêcher les fuites, et l'infiltration de l'eau dans le sol. La dernière étape consiste à délimiter des zones de baignade et des zones de filtrations. Ces démarches ne sont propres qu'à la construction et non à l'aménagement. En effet, une fois le bassin construit, d'autres aménagements sont nécessaires, pour permettre la filtration de l'eau.

A. Les matériaux permettant l'étanchéité.

Pour la construction d'une piscine naturelle, il existe plusieurs moyens de rendre étanche les bords de la piscine déjà délimité par le terrassement.

-> La glaise 

Après le terrassement, la terre est argileuse et donc très étanche. Néanmoins, pour garantir l'étanchéité complette de la piscine, des méthodes différentes, mais respectant toujours la nature, sont utilisées. L'une d'elles consiste à poser une couche de glaise par dessus la terre. Elle n'est pas beaucoup utilisée, du fait que la pose doir être minucieuse ainsi que l'étalement. Cette glaise à pour caractéristique de gonffler au contact de l'eau et donc permettre une parfaite étanchéité.

 

-> La membrane EPDM

La membrane EPDM présente des avantages qu'aucune autre technique présente. Elle est constituée de caoutchouc synthétique et souple. Ce moyen de permettre l'étanchéité du sol est le plus apprécié les constructeurs, il a une longue durée de vie, il est facile à mettre en place et à réparer. La membrane EPDM a été conçue pour résister aux changements de température et aux UV. Ce type de caouchouc contrairement à d’autres, n’est pas nuisible à la faune et la flore.  Sa souplesse permet de lui faire prendre une multitude de position. Cette possibilité, malgré toutes qualités évoquées, reste le moyen le moins utilisé.

 

-> La pose de blocs

Le moyen de permettre l’étanchéité reste tout de même la pose de blocs de béton, sur radiés ou préformés. ces blocs respectent au mieux la faune et la flore, c’est le seul processus qui à une impacte minime sur l’envirennement. C’est la méthode la plus économique et la plus rapide.

 

B. Le procéssus de régénération

Une piscine naturelle, est plus complexe qu'elle n'en a l'air. En  effet, il faut délimiter plusieurs bassins : pour traiter l'eau, se baigner et un dernier pour l'oxygéner. Aucun système éléctrique n'est requis si ce n'est une pompe permettant à l'eau de circuler entre les différents bassins. Cette instalation de bassin, contribue à un objectif : l'épuration et la régénération de l'eau en minéraux et en oxygène. C'est ce qu'on appelle le processus de régénération

C. Les différents types de bassins

 

 -> Le bassin de lagunage

Le bassin de lagunage est une étape indispensable dans la construction d'une piscine naturelle. Ce moyen pour épurer l'eau est généralement utilisé dans les stations d'épuration. C'est un procédé qui consiste à transformer dans un ou des bassins d'épuration, la matière organique en matière minérale, et c'est le lagunage qui termine le procédé de régénération.

Le lagunage est donc la partie qui permet de rendre l'eau propre à la baignade. Cette étape peut être constituée d'un ou plusieurs bassins, toujours terminés par une petite cascade, cette dernière permet également un apport en oxygène, et est nécessaire au bon fontionnement de la piscine.

 -> Le bassin de baignade

Comme le dit son nom, le bassin de baignade est fait pour se baigner. Il n'y a pas de proportions requises entre le bassin de filtration et celui de baignade, tant qu'il permet de pratiquer la natation. Il peut y avoir une différence importante de taille, tant que le système épuratoire reste adapté à la situation.

Pour obtenir un bon équilibre il est important que dans un premier temps, les différents bassins soient au même niveau : le remoue de l'eau engendré par la baignade permet une meilleur oxygénation et épuration de l'eau. Deuxièmement, la zone de végétation ne soit pas en sous nombre. Un cas comme une mauvaise répartition des plantes peut entrainer une intoxication de l'eau. Le rôle des plantes est d'éliminer la majeur partie des virus et des agents pathogènes, mais si ces plantes sont défectueuses ou ne peuvent pas accomplir leur rôle; alors des risque de contamination par une maladie grave est accrue, même si elle reste minime. En outre, si la qualité de l'eau suscite le moindre doute, il faut la faire analyser.

II. Les plantes jouent un rôle indispensable à la vie de la piscine

Les piscines écologiques, contrairement aux piscines naturelles, utilise un procédé entièrement naturel. Une eau de piscine abiotique, traitée avec des produits chimiques, est qualifié d'eau morte. On ne peut pas dire que l'eau est dite vivante, mais aucune vidange n'est requise vue que les plantes permettront à l'eau de suivre un cycle d'épuration.

A. Les plantes épuratives

Parmis les plantes épuratives, on peut distinguer deux types de plantes : une partie des plantes est appelée hydrophyte, c'est à dire que cette plante se développe en flottant librement, et la seconde partie est nommée : hélophyte, ces dernières êtant semi-émergées.

 -> Les plantes hydrophytes

Les plantes hydrophites sont immergées, et permettent de contrôler la qualité de l'eau par phytoremédiation (dépollution des sols, traitement des eaux usées). Il permet aussi de contrôler le taux de nutruments et leurs différents cycles, les différents organismes qui y vivent. Mais l'importance de ces plantes reposent sur la production d'oxygène, produit par photosynthèse.

exemple de plantes hydrophytes et hélophytes

 -> Les plantes hélophytes

Les plantes hélophites, quand à elle, ont leurs haut de tige en dehors de l'eau, ce sont elles qui absorbent les nutriments en excès et produisent l’oxygène nécessaire à la décomposition des matières organiques. Ce phénomène est possible uniquement grace à la parois cellulaires des tiges et des feuilles des plantes.

B. Les plantes oxygénantes

Les plantes oxygénantes sont indispensables à la vie et l'équilibre des bassins, ce sont ces dernières qui apportent la quantité requise en oxygène. Il permet aux bactéries de transformer de la matière organique en matière minérale, comme les feulles mortes ou encore autres végétaux. Dans ce type de milieux, l'oxygène ne sert pas simplement à nourrir le bassin mais aussi à lutter contre les algues.

Ce type de plante se développe plus facilement que les autres.

Une plante oxygénante : le prêle

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